L’édito du président : Agir pour la qualité de l’air : un devoir, un atout.

Depuis quelques années, les mesures pour lutter contre la pollution atmosphérique se multiplient. Les gouvernements successifs prennent conscience de l’urgence de la situation et du risque de catastrophe sanitaire qui se profilerait si rien n’était entrepris. De l’industrie à l’agriculture en passant par les ménages, chacun est mis à contribution pour participer à l’effort écologique. 
Au niveau local, les grandes villes s’organisent pour mettre en place des dispositifs destinés à faire respirer leurs concitoyens. Par exemple, les vignettes Crit’Air qui sont déjà effectives à Paris, Lyon et Grenoble. Les autres grandes villes de France ne devraient pas tarder à leur emboîter le pas tant la demande des habitants et des associations est forte. À Paris, Anne Hidalgo a même désigné le diesel persona non grata dans l’enceinte de la capitale à partir de 2020.

Les professionnels de la route sont particulièrement visés par les plans effectifs ou à venir. Pourquoi ? Parce que nous symbolisons aux yeux de la population la congestion des axes de circulation, les accidents qui y ont lieu et la pollution qui en émane. Abusif ? Oui, mais a contrario d’un riverain, un VUL ne vote pas.

Comment réagir face ce phénomène ? En renversant la table ? En s’opposant fermement à ces décisions ? En tentant de ralentir la mise en place de ces plans ? Le grand public ne le comprendrait pas. Et d’ailleurs, en tant que citoyen, le voulons-nous vraiment ? Il est évident que ces mesures, aussi contraignantes soient-elles, vont dans le sens de l’Histoire. Alors, prenons le train en marche au lieu de se jeter sur les rails au nom de je ne sais quels principes.

Et c’est ce que fait le Sntl. En rencontrant ceux qui sont à l’origine de ces décisions pour leur rappeler les réalités du terrain, en réclamant des bornes de recharge électriques plus nombreuses et réservées aux professionnels, en pointant du doigt le manque d’offre dans les catalogues des constructeurs de véhicules, en défendant des politiques qui ne soient pas des punitions ou du chantage fiscal, en soutenant des dispositifs qui aident les transporteurs à diminuer leurs émissions de polluant comme la charte Objectif Co2.

En tant que professionnels nous avons non seulement des devoirs, mais également une responsabilité qu’il convient de prendre à bras-le-corps pour en faire un atout devant nos clients, devant nos donneurs d’ordres, devant le grand public, mais aussi et surtout, devant les générations à venir.

Hervé Street, président du Sntl

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